C’est bon pour le moral Selon le nouveau baromètre lancé en mars par CB Expert, CBNews et Harris Interactive, le moral des marketers et des communicants résiste, avec nettement plus d’optimistes que de pessimistes (40% vs 22%) et des annonceurs encore plus confiants que les communicants. Une tendance qui va sans doute de pair avec le moral des ménages, dont le mouvement en yoyo de ces derniers mois a connu un rebond en mars (+ 3 pts). Pour être honnête, c’était avant les annonces de reconfinement mais quand on voit qu’aux US 61% des Américains se disent prêts à reprendre leurs habitudes d’avant le Covid (vs 34% un an auparavant), on se dit que la sortie du tunnel n’est plus très loin. Les Français n’ont d’ailleurs pas attendu pour reprendre (même) leurs (vilaines) habitudes: il paraît que l’industrie du tabac se frotte les mains. Et on pourra pas dire que c’est la faute de la publicité, n’est-ce pas Monsieur Evin ?

267 ans, c’est le temps que mettra l’écart économique entre hommes et femmes à se résorber si on continue d’évoluer à ce rythme, selon les dernières estimations du rapport annuel 2021 du Forum économique mondial. Et la pandémie n’a fait qu’accentuer les inégalités (disparités de salaires et opportunités de carrière), les femmes étant plus représentées dans les secteurs les plus fragilisés et ayant plus subi le surcroît de charge domestique. Et la France n’est pas en reste avec 39% d’écart salarial entre hommes et femmes, ce qui la classe au 58ème rang mondial. La parité c’est pas gagné. (Source Maddyness)

Le Grand Méchant Koon (histoire cochonne) L’artiste vivant le plus cher au monde vient d’être condamné en appel pour la contrefaçon de la campagne Fait d’hiver de la marque Naf-Naf réalisée par le photographe Franck Davidovici en 1985. La sculpture de l’ex de la Cicciolina porte d’ailleurs le même nom que l’original, qui mettait en scène un cochon secourant une femme dans la neige. L’inversion du procédé où c’est habituellement la publicité qui s’inspire de l’art aurait pu être drôle mais le gredin s’est abstenu de présenter son œuvre comme telle. C’est pourquoi l’artiste (ou le businessman ?) a été condamné à verser 190.000€ à son auteur. Une paille pour la société du millionnaire multirécidiviste (déjà condamné plusieurs fois pour faits similaires). On ne sait pas si le budget sera passé en perte ou en frais de publicité.

On rigole à Stanford Deux enseignantes de la prestigieuse université de Stanford (Californie) ont mené une étude d’envergure mondiale sur plus d’1 million de personnes montrant la perte du sens de l’humour durant leur période de vie professionnelle, dont elles ont partagé les conclusions dans leur livre Humour, seriously. Déplorant la minimisation de ce qu’elles estiment être un superpouvoir en entreprise – les hiérarchiques qui en sont dotés seraient à 23% plus respectés et les substances chimiques libérées par le rire sont utiles pour réduire le stress du cerveau – elles ont décidé de lancer un cours pour pallier ce problème. En vrai ça relève plus de l’art de la joie que l’école du rire mais l’histoire est drôle. (Source The Times via Courrier International)

Qui fout quoi : comment gagner (presque) à coup sûr à pierre-feuille-ciseaux Qui n’a pas joué au chifoumi, que ce soit pour un tirage au sort ou simplement pour passer le temps. Avouez que ce jeu innocent qui flaire bon l’enfance semble s’apparenter à un jeu de hasard avant tout. Eh bien figurez-vous que la très sérieuse Fédération Internationale de pierre-feuille-ciseaux ou RPS Society (pour Rock-Paper-Scissors) affirme qu’il n’en est rien. Celle-ci dispense d’ailleurs ses conseils pour optimiser ses chances de gagner. Pour en savoir plus, on vous renvoie au papier que Slate a consacré au sujet et à l’infographie du site Designtaxi qui résume les bons tuyaux. Spoiler alert: les hommes on tendance jouer la pierre en premier. A quand le #chifoumetoo ?